Il existe plusieurs mythes à propos de l’achat local, mais plusieurs d’entre eux ne tiennent pas la route. Voici quelques résultats d’études qui permettent d’y voir plus clair à propos de l’achat local.

Mythe 1 : «C’est toujours plus cher»

Ce qu’il faut savoir : Les produits locaux peuvent être très compétitifs, surtout en saison. En plus, ils offrent souvent une meilleure qualité et une traçabilité assurée.

En 2024, la Fédération canadienne de l’entreprise indépendante (FCEI) révèle que 68 % des commerces de proximité au Québec offrent des prix concurrentiels aux grandes surfaces et aux géants du web.

Mythe 2 : «Le choix est limité»

En réalité : Les entreprises locales innovent constamment, proposant une diversité de produits qu’on ne retrouve pas en grande surface.

De l’alimentation aux vêtements, en passant par l’artisanat et les services, l’offre locale est vaste et en constante évolution.

Mythe 3 : «Cela n’a pas d’impact réel sur l’économie»

Pourquoi c’est important : Chaque dollar dépensé localement profite bien plus à l’économie régionale qu’un achat chez une multinationale.

Selon la FCEI, chaque dollar dépensé dans une petite ou moyenne entreprise permet de garder 66 cents dans l’économie locale, contre 11 cents pour un achat chez une multinationale et 8 cents pour une transaction avec un géant du commerce en ligne.

L’achat local représente aussi une part importante du chiffre d’affaires des entreprises d’ici. Pour 58 % des PME du Québec, il représente 26 % ou plus de leurs revenus, et cette proportion grimpe à 79 % pour les commerces de détail.

De plus, 55 % des PME considèrent que l’augmentation de l’achat local est essentielle à leur viabilité. Ce pourcentage atteint 70 % dans le commerce de détail.

Mythe 4 : «C’est moins pratique»

Une réalité en évolution : Avec le commerce en ligne et les solutions de livraison locale, acheter local est plus accessible que jamais.

Des initiatives comme le répertoire gourmand de Gaspésie Gourmande et le site de commande en ligne de Baie-des-Saveurs facilitent l’accès aux produits locaux. Plusieurs entreprises de la région, comme Rhéal Pitre Sports, La Girafe Bleue et la Brûlerie du Quai, offrent aussi des boutiques en ligne pour simplifier les achats.

Mythe 5 : «Cela ne concerne que les aliments»

Une perception incomplète : L’achat local va bien au-delà de l’alimentation. Il touche aussi la culture, les services et le tourisme.

Acheter local, c’est aussi réserver un hébergement sur le territoire, acheter des billets de spectacle, se procurer une œuvre d’un artisan ou s’inscrire à un cours de yoga auprès d’un professeur de la région.

Mythe 6 : « La qualité des produits locaux n’est pas nécessairement supérieure  »

Une qualité qui se distingue : Les produits locaux, qu’ils soient alimentaires ou autres, se distinguent par leur fraîcheur, leur savoir-faire et leur adaptation aux besoins des consommateurs d’ici.

Le fait qu’ils soient produits localement permet de limiter les distances de transport, garantissant ainsi une fraîcheur optimale tout en réduisant l’empreinte carbone liée au transport. En choisissant des produits locaux, on soutient un processus de production plus respectueux de l’environnement et on bénéficie de produits de meilleure qualité, conçus pour répondre aux attentes de la communauté locale.

En déconstruisant ces mythes, on constate que l’achat local est un choix avantageux, autant pour le portefeuille que pour la communauté, et que chaque geste compte pour soutenir l’économie régionale et construire un avenir plus durable.

Ensemble, faisons la différence !